Ou quand le vélo et le skate se rencontrent, ça se fritte, ça s’effrite, ça cause légitimé, de sa place dans la rue, lifestyle et ça compare le nombre de roues… (et Josette se fait bien tacler au passage ?)
Ou quand le vélo et le skate se rencontrent, ça se fritte, ça s’effrite, ça cause légitimé, de sa place dans la rue, lifestyle et ça compare le nombre de roues… (et Josette se fait bien tacler au passage ?)
EXTRAIT DE NOS PREMIERS ÉCHANGES :
“- Tu viens d’où à la base ?
– C’est écrit en grand sur mon t-shirt… Roobey“
// ok ok 1er tacle… tu l’avais bien cherché celui-la ma Josette !
« – Et ton parcours de graffeur ?
– Des voies ferrées de la gare de Roubaix jusqu’aux friches industrielles en passant par les rives du canal de Roubaix au pied de Terken.”
// et bim dans ta face ma Josette ! Bis repetita.
Malgré une entrée en matière quelque peu piquante avec celui qui très fièrement annonce qu’il est né à la maternité Paul Gelle (maintenant fermée) de Roubaix, nous avons finalement trouvé un terrain d’entente.
Et pour cela avons mélangé nos univers pour créer quelque chose d’unique !
Voici le paraphrasé de nos échanges, Roobey, Roubaix, les projets roubaisiens, la collab’… roubaisienne.
Accroche-toi bien, ça va envoyer de la brique !
La forme qui rappelle la brique, le rouge, la typographie Obey, on retrouve tous les codes.
Ce qui a commencé par un jeu de mot voire un plagiat, s’est transformé en un hommage au hip-hop et à Roubaix l’Alternative.
Décliné en stickers qui s’embarquent facilement ; comme une poignée de petits cailloux blancs que l’on sème pour marquer son passage. Pour faire sortir Roubaix de son secteur. Que ce soit dans des lieux très fréquentés, des lieux culturels ou à l’opposé dans des lieux abandonnés.
DES FRICHES…
Gamin de l’école de graffiti roubaisienne, à près de trois décennies, celui qui se cache derrière Roobey en a crapahuté la moitié avec ses bombes de peinture, de sites en friches ou la nature a repris ses droits.
À remplir les murs de ses lettres en mode pirate ou plus méditatif il en est né le collectif Des Friches et des Lettres qui travaille officiellement sur des oeuvres monumentales à découvrir dans la métropole lilloise.
Florilège des plus remarquables :
→ Baby Crash Test à l’angle de la Grande rue et rue Nadaud
→ La Cave aux Poètes salle de concerts rue du Grand Chemin
→ Campus Gare à la gare de Roubaix
→ Studio 28 studio de dance rue des Champs
Au fil de la conversation j’ai appris que le street art et le graffiti étaient 2 disciplines qui se menaient une petite guéguerre.
Pour faire un point rapide, le graffiti c’est le travail de la lettre, sous toutes ses formes. D’ailleurs j’ai eu droit à un cours improvisé sur le coin d’une table. ✎
Le street art, quant à lui, s’exprime sous de multiples formes : stickers, pochoirs, tricot, etc. et tout ça dans la rue (oui merci Josette pour cette traduction)… et le graffiti en fait partie… mais n’accepte pas l’amalgame.
NDLR : ne jamais laisser traîner un stylo…
Et à l’instar de ce vandale de table en face de moi, graffeur de vocation et street artist de part sa marque Roobey, l’idée était de créer un lieu quelque peu utopique où les disciplines se retrouveraient.
Et à Roubaix où ça foisonne d’artistes, c’était bien l’endroit et le moment de créer un lieu qui fasse passerelle entre ces disciplines. Une poignée d’artistes, dont Roobey, ont donné l’impulsion de ce pari et grâce à l’implication d’acteurs locaux (dédicace à Fred et Loic) (re-parenthèse, ouais une casse-dédi c’était bien obligé) ils ont pu inaugurer leurs Ateliers Remyco à Roubaix en mai 2019.
Et l’endroit est absolument incroyable ! L’espace est déjà rempli d’une quinzaine d’artistes et d’innombrables tags… surtout dans les toilettes !
Étant voisine, je ne me prive pas pour venir squatter les lieux, je vous écris d’ailleurs ces lignes depuis là-bas. Ce n’est ouvert au public que lors des Open Roubaix, tous les 1ers dimanches du mois ou lors de la Nuit des Arts. Mais Vera squatte… faut bien avoir un privilège à faire une collab’ !
Tiens, et si on en causait d’ailleurs, de notre collab’ !?
J’ai découvert mon 1er sticker Roobey au Stab Vélodrome lors du Paris-Roubaix en avril 2018. La preuve en image !
1/ j’ai trouvé ça extrêmement culotté d’en coller un juste là, à l’entrée de la piste du Stab
2/ j’ai été curieuse et suis allée voir sur insta s’il y avait un compte associé à Roobey
3/ “Roh, des gapettes Roobey ce serait tellement cool !”
Arrive décembre quand je découvre que des t-shirts estampillés Roobey se vendent à l’office du tourisme de Roubaix, en face de mon stand de gapettes ! “Nan mais t’as vu la provoc’ ma Josette !? Bon allez je me lance, je propose une collab’ et au pire on m’enverra bouler !”
Et comme tu peux le voir, ça n’a pas été le cas !
Sa casquette vélo préférée c’est la blanche à pois rouge… logique, attention Josette, la 3ème pitchenette était pas loin ! Et comme le cyclisme est un sacré morceau de l’histoire de sa ville fétiche c’était l’occasion parfaite de faire un pont entre le street art et le vélo.
Et finalement c’est que que je cherche moi aussi à travers Vera, c’est de sortir la gapette du monde du vélo, de la remettre à sa place, dans la rue, sur la tête des gens, dans la rue. Bref, faire une collab’ avec un voisin était une évidence !
Je lui ai donné mes patrons et il s’est révélé être un sacré styliste de la gapette !
Du noir du rouge du blanc de la brique, son sticker… Il en est sorti 2 modèles rétro-90s trop canon !
Alors pour découvrir son univers et notre collab’ on s’est amusé à faire un mood sur les toits de son atelier à Remyco.
► 1 minute d’immersion roubaisienne à découvrir juste en-dessous !
Et pour le lancement de notre collab’ on a créé ensemble un tote bag spécial Roobey x Vera offert aux 5 premiers qui topent leur gapette !
Si c’est pas trop cool !